Il y a de cela 2 semaines, donc, retournant sur ce magnifique site d'intérêt général qu'est coucoucircus.org dans le but de me constituer une playlist des génériques incontournables, j'ai fait une rechute et suis redevenu accroc.
Ce répertoire nostalgisant est une véritable mine d'or pour se rappeler le temps béni de notre enfance où nous nous levions à 6h30 du mat' le dimanche matin, non pas pour apprendre la formule de synthèse du glycéraldéhyde-3-phosphate, mais pour glandouiller deux longues heures devant la télé, zappant allègrement de TF1 à france 3, où nous nous délections devant les péripéties de moultes personnages fictifs et fantastiques.
Eh bien c'est le premier, mais non l'unique, intérêt de Coucoucircus : nous offrir de retrouver les génériques qui ont bercé nos premières années tels que, pour n'en citer qu'un maigre échantillon : Minus et Cortex, Albert le 5ème mousquetaire, Le bus magique, Tic et Tac, Le manège enchanté, Denver, Inspecteur Gadget, Les Razmockets...
Au passage, on retrouve tout un tas de dessins animés presque oubliés, restés tapis au plus profond de notre mémoire, mais qui ne demandent qu'à ressurgir : Beetlejuice, Pingu, L'histoire sans fin, Les Animutants, Woody Woodpecker...
Enfin, on découvre les versions longues de certaines musiques bien connues, qu'elles soient tout à fait jayniales comme Les Zinzins de l'espace (d'Iggy Pop *__*), ou proprement effrayantes telles Il était une fois la vie.
Mais on trouve aussi des tas de trucs qu'on n'était pas venu chercher.
Les classiques qu'on a jamais pu voir (Ulysse, Albator, Les chevaliers du zodiaque, Jayce et les conquérants de la Lumière, Les Bisounours, Capitaine Flam, Bioman) aux musiques groovy, pleines de synthé, de "piou piouuuu" et de paroles ultra-profondes ("comme le feu, il traverse le temps", "conquérant de la lumière, tu dois conquérir", "les monstroplantes foudroient").
Des bien plus récents, qui n'ont rien à leur envier (Digimon, ou comment faire une chanson d'une minute avec 4 mots, Mew mew power : "mais comment sauver le monde, quand on est amoureuse ?", Code Lyoko : "il existe un monde virtuel et différent" (pléonasme \o/), Drôle de Creepie : "elle n'est pas du genre à se pendre...")
D'autres, sur lesquels on tombe par hasard, dont on n'aurait même pas osé soupçonner l'existence : Hikaru no Go ou encore Foster, la maison des amis imaginaires. On peut aussi s'amuser à découvrir plein de langues marrantes : hébreux, néerlandais, hindi, breton, danois, catalan...
Pour finir, voici ma dernière découverte, ma dernière passion, ma dernière drogue : Goldorak.
Les chansons et génériques qui lui ont été dédiées n'ont pas seulement le mérite d'être particulièrement nombreuses, chacune d'elle est un véritable chef d'oeuvre. Rien à voir avec la plupart des génériques de super héros, dont la musique est empreinte d'une gravité profonde, mais contrebalancée par une petite touche d'espoir. Celle-ci sont joyeuses, pour ne pas dire guillerettes, et nous arrachent de notre lassitude à la première intonation :
Qui, en écoutant cette petite merveille, n'aurait pas l'impression de se retrouver dansant La Queue Leu Leu dans un bal de cinquantenaires ? Qui pourrait s'empêcher, si cette mélodie pénètrait son oreille, de se lever sitôt pour danser le Boogy Woogy jusqu'à épuisement ? Qui ne voudrait, après avoir entendu ce refrain, enfiler un pantalon pattes d'eph et une chemise à paillettes pour aller se dandiner sous une boule disco ?
Je ne saurais trop vous conseiller d'écouter toutes les autres, et plutôt deux fois qu'une. Mais s'il ne fallait en choisir qu'une seule, ce serait sans hésitation celle-là, ne serait-ce que pour son refrain grandiose :
Pour l'amour des oiseaux des fleurs
Et pour l'amour des enfants
Tu seras vainqueur
Des géants et des méchants
Et pour l'amour des enfants
Tu seras vainqueur
Des géants et des méchants
Ma sélection, ô combien inexhaustive, s'achève enfin (enfin ?). Mais si ces quelques notes vous ont autant inspirés que moi, il ne tient qu'à vous de continuer l'aventure !