Saumonblog : Le blog officiel de Super Saumon

Mardi 27 mars 2007 à 19:47

Ne pas savoir quoi dire. Chercher. Chercher le mot, la phrase, la misérable petite phrase magique qui entrainera dans son sillage tout un flot de paroles. Chercher au plus profond de soi. Se torturer l'esprit. Passer en revue tous les sujets possibles et imaginables. Les trouver tous plus stupides et inutiles les uns que les autres. Trop personnels, trop naïfs, trop extravagants, trop plaintifs, ou tout simplement inintéressants au possible. Se rendre compte petit à petit de son manque d'imagination, de son incapacité à improviser, à démarrer quelque chose.

Mais toujours ce besoin de parler, de dire, d'écrire quelque chose, n'importe quoi, pour montrer qu'on s'intéresse aux autres en espérant qu'eux s'intéresseront à nous. Alors on se force, on crache sa bile en espérant que c'est une eau limpide qui sortira de sa bouche. Débiter connerie sur connerie, en croyant qu'il vaut mieux dire mal que se taire.

"Mieux vaut se taire et passer pour un imbécile que de l'ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet."
On l'a devant soi, son imbécilité. Tartinage d'idioties sur du papier ou blanc persistant d'une réplique ratée. Exécrer, mépriser ce qu'on trouvait acceptable. Devant les yeux, sans possibilité de les fermer, sans possibilité d'effacer. Le sang qui monte au joues et la sueur qui coule. Envie de s'enfuir, de tout envoyer chier.

L'espoir qu'on fera mieux la prochaine fois. Il suffit d'attendre que ça vienne tout seul. Mais non, ça ne vient pas. Regarder tous ceux-là, qui arrivent à s'exprimer, sans savoir d'où ils puisent leur inspiration. Les admirer et les envier. Jalousie pure et profondément encrée. Ce don, on l'a ou on ne l'a pas. Essayer de s'entraîner. Toujours sans succès. Découvrir, à force, le trou béant qui nous sépare des autres. Ne plus être obsédé que par une seule pensée : "Qu'est-ce que je peux bien lui dire ?"

S'enfoncer dans cette perspective. Ne plus oser tenter quoi que ce soit, de peur de se retrouver à nouveau face à ce blanc, ce malaise. Se persuader que l'on va s'y confronter, pour n'avoir d'autre solution que le vaincre, et tout faire pour retarder l'échéance. Ne plus vouloir aller de l'avant sans avoir une réserve de choses à dire, sans préparer LA magnifique phrase qui permettra ensuite de n'avoir plus qu'à meubler.

Et, de temps en temps, trouver le mot juste, écrire le texte qui plait aux autres et surtout à soi-même. Généralement, quand ça n'a plus beaucoup d'intérêt à nos yeux. Des poussées d'inspirations ponctuelles, mais rarement quand il faut.



Soulagé, mais pas rassuré...

Publié par supersaumon

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Mardi 20 mars 2007 à 20:00

Etrange comme une simple anecdote peut amener une réflexion bien plus générale sur la conception du bonheur. Je m'explique : ce matin (12h14, c'est encore le matin, non ?) , jour de grève, seulement deux cours et quelqu'un qui me dit "Si mon prof de ... est absent, j'ai la rage. Je serais venu que pour un cours !"

Bah oui, c'est sûr que c'est un peu bête de venir pour une heure seulement. Mais à choisir, vous préférez avoir une heure de moins ou que le prof en question soit là ? Dans des cas comme ça, on se dit toujours "si j'avais été prévenu, ça aurait été mieux" mais on se rend rarement compte qu'on y gagne déjà, que si l'évênement ne s'était même pas passé, ç'aurait été moins bien.

Il y a plein d'exemples dans ce genre, où l'on ne se pose pas la bonne question :
- On participe à un concours gratuit, sans succès. En général, on se dit "zut, j'AURAIS pu gagner un magnifique grille-pain waterproof, mais j'ai perdu". Mais à y bien regarder, qu'est-ce qu'on a perdu ? Rien du tout. Ne vaudrait-il mieux pas se dire "de toute façon, si le concours n'avait pas eut lieu, le résultat aurait été le même" ?
- On achète les chaussettes Dora L'exploratrice, dont on rêve depuis des mois, et, une semaine plus tard, super promo : deux pour le prix d'une ! La réaction : "zut, j'AURAIS pu les avoir moins cher. En fait, j'ai perdu 5€ !" Une fois de plus, on n'a rien perdu. On n'a rien gagner non plus, certes, mais que la promotion ait eut lieu ou non, les chaussettes étaient achetées et c'était quand même le but principal.

A chaque fois que quelque chose de bien nous arrive, au lieu de s'en contenter, on se plaint de ce que ça ne soit pas mieux.
Et cette vision des choses a des conséquences sur les risques qu'on ose prendre pour obtenir ce qu'on souhaite : lorsque l'on veut quelque chose que l'on n'est pas sûr d'obtenir, on hésite à se lancer et à perdre peut-être la seule chance qu'on avait. Mais si on réfléchi, on se rend compte qu'en ne faisant rien, on ne l'aura pas non plus. Alors est-ce qu'il ne vaut pas mieux risquer le tout pour le tout et avoir une chance d'atteindre son but ou rester à attendre que ça nous tombe dessus tout seul ?

Tout ça pour dire que s'il y a une chose que vous voulez vraiment, il ne faut surtout pas hésiter à faire tout ce que vous pouvez pour l'obtenir, même au risque d'échouer totalement, parce que le temps ne fera que réduire vos chances de succès.

Bon, je sais que ça fait un peu (beaucoup ?) moraliste, tout ça, mais on se rend vite compte qu'un tout petit changement de point de vue peut modifier beaucoup de choses.


Petite maxime qui va bien avec tout ça :
Criez votre amour, ou vous aimerez en vain !



PS : Merci Gizmo d'être toujours là pour me pousser un peu. Sans toi je resterais sur mes doutes et je n'avancerais pa ;)

Publié par supersaumon

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Lundi 19 mars 2007 à 21:52

Je crois que les blogs ne m'aiment pas. Vous savez quoi ? En seulement 22 articles j'ai utilisé 10% de la place qu'il y a pour ce blog. Autant dire qu'à ce rythme là que je ne vais pas aller loin  -_-'
Le pire, c'est que plus les images sont petites, moins elles prennent de place (ça, ça me dépasse).

"Bah t'as qu'à faire un blog avec moins d'images !"
Le problème c'est que ce blog, à l'origine, je l'ai créé pour partager avec mes amis les photos des moments passés entre amis (pasque c'est long de les envoyer par mail). Même si je sais pas si c'est toujours pour cette raison que vous venez (ou que vous veniez ? T_T ) sur mon blog, je préfère m'en tenir à ce premier objectif et continuer de vous rappeler ces bons souvenirs.

Donc : rechangement de blog. Je mettrais les photos de nos fêtes, soirées et compagnie sur ce blog : http://supersaumon.canalblog.com/.

Pis je vais garder celui-là, parce que ça fait un petit moment que j'aimerais bien mettre des articles un peu plus perso, plus selon mon humeur du moment (youpi, moi aussi je vais me mettre à raconter mes mangeages de pomme et étaler mes états d'âme ! (<<< ceci n'est absolument pas une critique de ceux qui le font)).

On verra ce que ça donnera...

Publié par supersaumon

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Samedi 17 mars 2007 à 22:22




Rendez-vous chez Fanny. Au programme :

- Visionnage du film du spectacle de théâtre des 3ème D (pour ceux qui développent un Alzheimer précoce, c'était CE spectacle).

- Regardage du (vrai) film inspiré de la pièce.

Publié par supersaumon

dans Quand la life roxXx du poney

Samedi 17 mars 2007 à 22:12


VOTEZ SARKOZY !!!

Les jeunes sont un danger pour l'avenir de l'espèce humaine, faut les brûler (comme au Brésil)





Honnêtement, j'ai peur pour ces élections.
TRES peur...

Publié par supersaumon

dans Images du jour

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