supersaumon

Un(e) inconnu(e), que j'ai rencontré(e), avec qui j'ai fait connaissance, que j'ai apprécié(e), avec qui j'ai passé du temps, j'ai discuté, j'ai joué... que j'ai perdu(e) de vue, à qui j'ai pensé de temps en temps.
Et que j'ai peur d'oublier.

Ils sont tellement nombreux, ces inconnus.
    Copains de colo, avec qui je m'éclate à fond pendant quelques semaines. Puis chacun repart chez soi. On s'est échangé les adresses msn et les numéros de portable, mais petit à petit, les conversations s'espacent. Par manque de temps, pris dans ses affaires personnelles, ou parce qu'on ne sait pas quoi se dire. De temps en temps, on y pense et puis on se dit que c'est plus la peine, qu'on les connait quasiment plus et (quelle bêtise) que c'est peut-être mieux comme ça. Pas envie de faire le premier pas pour se recontacter, peur de tomber sur quelqu'un qui vous a oublié. Et on se contente de regarder les photos en se disant que quand même, c'est dommage, mais tant pis.
    Camarades de classe, une année passée ensemble, une année à apprendre à se connaître, mais pas suffisemment la plupart du temps. Et dès qu'on change de classe, on ne passe plus de temps ensemble, on se contente de se dire "salut, ça va ?" quand on se croise, sans même attendre la réponse.
    Amis d'enfance, dans un autre établissement scolaire, que je ne vois plus qu'à de (très) rares occasions. Ou même ceux que je croise tous les matins mais à qui je ne sait pas quoi dire.

Je voudrais être capable de me confier un peu plus, savoir parler de tout et de rien avec les gens que j'aprécie. Je sais (ou du moins, je crois) que c'est le meilleur moyen d'entretenir une amitié, mais ce n'est pas si simple... Je vais faire des efforts, promis.


Et bizarrement, il y a aussi le phénomène inverse : Mahâdeva.
Code informatique au cynisme à toute épreuve, rencontrée sur un forum de coalition anti-pingouiniste, et avec qui, malgré la distance, les 20€ de billet de train et les 2h30 de trajet, je parle plus que certains de mes amis tout proches.
Des conversations parfois intéressantes, des dîners de cons sur msn, un blog rose à paillettes, un forum désert, le Front de Libération des Auteurs de Dictionnaire... on en a fait des choses avec elle et Gizmo (sans arrière pensée -_-') !
Et le must du must : rendez-vous chez elle à Douai (enfin, presque). Eh bah c'est même pas un pédophile, tiens ! Et même que en vrai elle est encore plus folle que sur mon écran (et moins carré aussi). Pis chez elle c'est rouge et gris, grand, vide... mais c'est chez elle alors c'est bien !
Et même qu'on va trouver un médicament pour que les gens trop gentils se laissent plus faire, pasque vous nous méritez pas, bande de vilains.
Et ce que je préfère chez elle, ce pourquoi on peut pas s'ennuyer quand on lui parle : elle a toujours LA réplique qui tue, celle qui te plies en deux de rire, celle qui est tellement simple et décalée que personne n'y pense. Elle est drôle, rigolote et même marrante, en plus.
Il lui manque un truc : c'est de pas être là.
(Je pourrais pas faire une aussi belle éloge que celle que tu a faite pour moi >>>ICI<<<, mais sache que tu es M@ m3i££3uR C0p$  ^_^)



Allez, c'était un petit hommage à tous les gens que j'ai connus ou que je connais (même si y'en a pas le dixième qui verront ce blog) pour vous dire que je vous oublie pas et que je suis prêt à renouer le contact.
Après ces pensées amères, je vous promets de plus rien mettre de déprimant... bon, on est pas près de voir du nouveau sur ce blog :p

C'est comme on dit, c'est pas une légende :
C'EST CHIANT !!!
Je crois que c'est sencé nous intéresser à l'éventualité de rejoindre l'armée...
Echec critique.

SUS  AUX  CAPES  ET  AUX  SUPERS  POUVOIRS  !!!
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Hum... sauf pour Super Saumon, évidemment...

Pour la même raison, les rochers qui étaient dans la cour du collège ont également été supprimés : le premier, enlevé pendant les travaux, le deuxième ensevelit pour former une butte de terre.

C'est quoi cette crainte de la moindre égratignure ? On peut pas laisser les enfants s'amuser tranquilles ?

- de faire raser les arbres : une branche qui tombe, ça peut faire mal.
- et ce particulièrement pour les sapins : ce n'est pas rare que les enfants s'amusent à se lancer des pommes de pin.
- de couper l'herbe dans les cours de récréation, pour pas que ça glisse en hiver.
- mais de ne pas mettre de bitume, ya rien de pire pour s'écorcher.
- d'interdire compas, ciseaux, stylos, règles et équerres en métal, livres... enfin bref, tout ce qui est suffisemment pointu/dur/lourd pour faire mal.
- de faire porter à tous les enfants des casques et autres genouillères, pour éviter qu'ils ne se blessent en tombant.
- de mettre chaque élève dans une pièce séparée, pour éviter la transmission de poux ou de grippe.
- pareil pour les profs. Les cours se feront par hauts-parleurs.
- de ne plus permettre une demi-pension, les risques d'empoisonnement général sont trop graves.
- mais de ne pas laisser les élèves rentrer seuls pour le déjeuner, il pourraient se faire racketter.
- de ne faire qu'un étage, les escaliers c'est trop risqué (et les ascenceurs c'est pas meilleur).
- de supprimer les cours de sport, un claquage ou une entorse est si vite arrivée.
- idem pour les cours de chimie, svt et arts plastiques : trop de produits toxiques.
- de boucher les fenêtres, à cause du soleil qui donne des cancers de le peau (en plus, ça évitera les tentatives de suicide..... ah bah non, c'est vrai, on est au premier étage).
- de faire asseoir les élèves par terre, pour éviter la tentation de se balancer sur sa chaises.
- mais de mettre des coussins, quand même, pasque sinon bonjour le coccys !
- d'enlever toute installation électrique, il y a un risque d'électrocution.
- par contre, les jours où il fait trop sombre, on n'éclaire pas non plus à la bougie : manquerait plus qu'il y ait le feu.
- d'ailleurs, d'éviter les portes à incendie trop lourdes qui reviennent trop vite dans la figure, ainsi que les alarmes trop fortes (ça vrille les tympans).
- de couvrir les murs de mousse compensée, au cas où il se cogneraient en courant.
- d'interdire le port de chaussures à lacets : on marche trop facilement dessus.
- en fait, n'importe quelles chaussures : ils risqueraient de se marcher sur les mains.
- mais pas question d'y aller pieds nus, ça fait des ampoules.
- de remplacer les grillages par des barrières de pointes métalliques, pour dissuader les dileurs et autres pédophiles d'approcher.
- mais de remettre d'autres grillages derrière, pour pas que les enfants aient la mauvaise idée d'aller s'empaler sur les barrières en voulant sécher un cours.
- de reconstruire les établissements en sous-sol, pour se protéger des alertes chimiques ou des attaques aériennes en cas de troisième Guerre Mondiale.
- ah non, merde, là ya le risque que ça s'écroule.
- bon bah on construit un énorme blocos tout autour, alors.
- ouai, mais l'air ne sera plus assez frais pour nos chères petites têtes blondes.

- en fait, le plus simple, c'est de supprimer tout bonnement l'école, on n'y est jamais en sécurité de toute façon.


Comme quoi, l'abus de précaution peut nuire à votre liberté et à celle de votre entourage.
Pris dans ce genre de folie, est-on vraiment capables de savoir QUAND s'arrêter ?