Saumonblog : Le blog officiel de Super Saumon

Mercredi 4 juillet 2007 à 22:04

"- Bonjour. Je... je m'appelle Saumon.
  - Allez, tous ensemble :  BOOONJOUR SAUMOOON.
  - Je... j'ai rejoins ce groupe de soutien parce que... euh... en fait, j'ai un vice.
  - OOOOOOOOH...
  - Oui. J'essaye d'arrêter, mais... c'est dûr.
  - Tu peux te confier librement, Saumon. Nous sommes là pour t'écouter, et nous ne te
     jugerons pas sur tes actes passés.

  - Eh bien voilà... je monte les marches des escaliers... deux à deux."



J'ai commencé il y a maintenant plusieurs mois. Au début, c'était quand le temps pressait. Ca me donnait l'impression d'aller plus vite, même si je n'en suis plus totalement convaincu aujourd'hui. C'était juste de temps en temps, à l'occasion !
Mais, petit à petit, c'est devenu une véritable dépendance. Je le faisais non seulement chez moi, mais aussi au lycée, dans les bâtiments publics, chez mes amis... Je ne me rendais pas compte que je ne pouvais plus m'en empêcher... jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour revenir en arrière.
Maintenant, je m'aperçois que ça me fatigue plus qu'autre chose. Si je ne prends pas assez d'élan, je m'épuise dans les dernières marche. J'ai peur, que ça ne m'achève...

Mais j'ai décidé d'arrêter ! Depuis quelques jours, à chaque fois que je suis au bas d'un escalier, je m'efforce à passer par toute les marches, sans m'accorder d'exception.
Ce n'est pas facile, mais... je tiens le coup.


Voilà... c'était pour vous montrer que n'importe qui peut sombrer. Ne vous laissez pas avoir !
(Vais aller me coucher moi...)

Publié par supersaumon

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Mardi 3 juillet 2007 à 21:51

Les soirées cuites m'inspirent des réflexions philosophiques, allez savoir pourquoi.
Du coup, je vais encore emmerder mes 1,7 lecteurs réguliers avec un débat intérieur sans grand intérêt.
Tant pis pour vous...

La question du jour : un bon moment n'a-t-il d'intérêt que si l'on s'en souvient ?
(Vous avez 20 minutes)

    A priori, un bon moment n'a pas besoin d'être gardé en mémoire pour être bon. Il doit être vécu sur l'instant, et non pas pour plus tard, pour pouvoir en profiter au maximum. Il est agréable au moment où on le vit et c'est ce bonheur, même fugace, qui compte. Tenter de le bonifier après coup ne servirait à rien, et se complaire dans le regret du passé rendrait aveugle aux possibilités présentes d'être heureux (putain, c'est beau !).

    Et pourtant. Pour expliquer la suite de mon résonnement, il faut se replacer dans le contexte : hier soir, soirée cuite chez Gizmo, un petit peu trop d'alcool dans le sang. Et aujourd'hui, à partir du moment où j'ai commencé à dégueuler, plus AUCUN souvenir. Rien, pas même de petites bribes que je ne pourrais pas assembler. L'impression tenace que je n'ai fait que dormir.
    Mais je ne dormais pas (d'après des témoins présents sur les lieux. Bah oui, sinon ils ne seraient pas témoins...) : j'ai bougé, j'ai parlé, (j'ai vomi), j'ai même fait ou dit des choses cohérentes : vraisemblablement, j'étais encore plus ou moins "conscient". Bien que je serais tenté de croire que je ne savais plus rien de ce que je faisais, comme un somnambule.
   C'est particulièrement étrange de s'entendre dire qu'on a fait ci, qu'on a dit ça, la veille au soir, et d'être à la fois intimement convaincus qu'il ne s'est rien passé. Comme si je n'avais pas vécu ces quelques heures, comme si elles n'avaient simplement jamais existé. Tandis que toutes nos expériences influent, plus ou moins, sur nos convictions, notre façon d'être et de penser, celle-ci pourrait tout aussi bien n'avoir jammais eut lieu. (Soit dit en passant, c'est assez inquiétant de se dire qu'on aurais pu faire une grosse gaffe sans en garder le moindre souvenir.)

    Pour en revenir au sujet, si j'ai eut, pendant cette période effacée de ma mémoire, un moment de joie, un fou rire comme jamais je n'ai eut, je ne le sais pas. Et ça, c'est terrible, c'est comme s'il n'avait jamais existé. J'en aurais peut-être bien profité sur le moment, mais j'aurais l'impression d'avoir perdu quelque chose. Et dans ce cas, l'avoir effectivement vécu me paraît sans aucune importance, cela ne ferait pas de différence, puisque je ne peut même pas en être sûr.


    Voila où mènent mes interrogations : à mon avis, vivre un moment sublime, même parfait, n'a aucun intérêt si l'on ne peut s'y replonger par la pensée.


Publié par supersaumon

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Dimanche 1er juillet 2007 à 20:08

"ROBIN !... ... ... ... ... ROBIN !!... ... ... ... ... ROBIN !!!..."
Hein ? que ? quoi ? on m'appelle ?... ... 19h... ... ... Ah merde ! Ca fait 2h30 que je dors !


Dur d'être fatigué.
Je marche comme un zombie, avec l'énergie d'un gotheux déprécif croisé babacool drogué (pléonasmes ?...).
Je ne fais absolument pas gaffe à ce que je fais, ça peut être risqué ("Penser à garder les doigts serrés, sinon ça tombe").


Pour avancer, je me laisse tomber en avant.
Mes jambes sont molles. Je crois que s'il n'y avait pas de carrelage, je m'écroulerais comme une merde.
Dès que je m'asseois, je m'endore. Mes yeux se ferment, dans un état de demi-sommeil, mes muscles se relâchent, ma tête glisse dangereusement vers le bureau... et je me redresse d'un coup, réveillé par le mouvement de chûte libre amorcé ("Je vais finir par me cogner, moi...").


Incapable de penser (vous me direz : ça change pas de d'habitude. Mais, en fait, si, c'est pire).
On me parle ? Trop crevé pour répondre. Bon, ok, deux ou trois mots, mais c'est toi qui les remets dans l'ordre !
A table, ma famille qui discute sur fond sonore de radio ("Ca va trop vite, je comprend pas !").


Et mes yeux : un mal de chien toute la journée.
Regarder la télé à 4h du mat', sans avoir dormi de la soirée, c'est mal.
Mes yeux rouges, près à exploser, mes paupières qui palpitent (qu'est-ce que ça peut être désagréable !) et que je peine à garder ouvertes ("Nan, mais je médite, là. Me déconcentrez pas.").



Bref, tout va bien.
Une soirée géniale, avec des gens super simpas...
On remet ça demain ?

Publié par supersaumon

dans Quand la life roxXx du poney

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