Saumonblog : Le blog officiel de Super Saumon

Dimanche 5 octobre 2008 à 15:24

Bonjour ! Je suis Mahâ, et je vais vous parler de Robin qui se fait dessiner la blouse.



On vous avait prévenus.


En ce beau vendredi de septembre, les première année de Chaptal se sont fait martyriser par leurs aînés. Rendez-vous compte : on a dessiné sur leurs blouses ! Et tatoué leurs joues ! C'est du bizutage, c'est violent, c'est immoral, ça devrait être interdit.



Prépa bio = manger salade = hippie



Une trottinette.



On peut être en prépa et avoir de l'humour.
Mais c'est pas obligatoire.




Il sait ce qui l'attend. Mais il garde le sourire.


Mais si je suis ici, c'est pas pour parler de la vie de Robin, voyons, parler de la vie de Robin sur le blog de Robin, voilà qui serait incongru. Non, si je me suis permise de m'incruster sur le blog de Robin (avec son autorisation, quand même, je suis pas ouf), c'est pour insulter Matthieu. Alors voilà :

MATTHIEU EST UNE TAPETTE.



Tapette !

Une course de brouettes de la plus haute importance a eu lieu. Des Kinder étaient en jeu. En plus, quand on sait que "Kinder" veut dire "enfants", ça aurait dû doublement le motiver, le Pédomatthieu. Ou peut-être (sûrement) que Matthieu ne parle pas allemand ? Bref, Matthieu a participé au combat des titans.

Et Matthieu est tombé. Comme une merde.



TAPETTE !


Voilà, voilà, VOILÀ comment on passe à côté du supertrophée chocolaté. Ne lui faites jamais confiance, c'est pas parce qu'on est grand qu'on est fort ! Heureusement, on a quand même eu des Kinder, arrachés courageusement des mains d'une foule en délire.


 
Om nom nom, c'est bon ! Mais c'est pas grâce à Matthieu.


En résumé, une journée kikoolol tro puissante donc, kisssouxx les keums !
Voilà, à bientôt sur ce blog pour de nouvelles aventures.



Hell yeah !

Publié par supersaumon

dans Quand la life roxXx du poney

Samedi 4 octobre 2008 à 19:44

Il y a maintenant 4 mois, une histoire magnifique était sur le point de commencer...

Flo, tout fier de sa miniville, défie Thutur de la détruire, par le biais d'un site tout aussi pourri (car utilisant la même principe de "youpi, j'ai pleins de visites, ça veut dire que j'ai des amis"). Ce dernier se met en quête d'alliés pour l'aider dans sa lourde tâche et, pour la "beauté" du geste, une troupe de vaillant e-guerrier se range à ses côtés.
C'est ainsi que démarrèrent les Croisades Antivillaines.
Voici, en exclusivité, immortalisés par votre serviteur, tous les moments forts de ce périple :



777 signatures, et la victoire est à nous, Chéfloya tou ne sera plus. Triple 7, signe du destin...



Plus que 666 signatures. Le maître des Enfers est avec nous !



Voila la moitié du travail accompli ! Le reste ne sera plus qu'un jeu d'enfant.



Encore 100 visites et c'est la fin : dernière ligne droite.



L'alerte est déclarée à Chéfloya tou, les habitants sont terrifiés et s'en mordent les dents.



La fin est proche...!



TRÈS PROCHE !!!

Eeeeeeeeet... BAOUM !!! La deuxième bombe est partie, Chéfloya tou vole en éclat !

Fébrile, on se tourne vers l'annonce du score :



307 victimes...
Après 4 mois de lutte acharnée, et 1000 visites...
'Chier !

J'ai déjà dit qu'antiville c'est naze ?
En plus les bombes ont une forme obscène.

Merci quand même à tous les pigeons de skyblog (quel endroit étraaaange Oo) qui ont cliqué sur ce magnifique message de ma création :
"il  è tp bi1 tn blog !
jdr koman tu parl d sentimen, sa me rapèl d choz ke g vécu
pass sur mn blog :  http://chefloya.antiville.fr/ et lach t comz !!!"

Les gens sont crédules...

Publié par supersaumon

dans Quand la life roxXx du poney

Mercredi 27 août 2008 à 9:48

VOILA des vacances dignes de ce nom ! D'autant plus riches que cette année scolaire à été vide d'intérêt (mis à part quelques exceptions : au pif, la danse ).

27 juin - 3 juillet : Avec Manuel, nous mettons les voiles vers la Tchéquie, pour retrouver Vlad et Daniela rencontrés un an plus tôt. Durant une semaine, se sont enchaînés sans relâche les visites, les rencontres, les dégustations de bière et les soirées alcoolisées. Une semaine à fond la caisse, qui ne nous aura pas beaucoup reposés mais remplis de souvenirs sans équivoque.
Et surtout, pour la première fois depuis des mois, je me suis senti capable de sociabiliser ! Une cure aux accents polyglottes (un mélange de français, de tchèque, d'anglais et d'espagnol), qui m'a démontré que les problèmes ne venait pas forcément toujours de moi, et que l'amitié naît parfois plus facilement avec des inconnus étrangers qu'avec des gens connus de son propre pays.
Les grandes discussions, enivrées ou non, en spanglish m'ont décidé à continuer ma seconde langue l'année prochaine (en dépit du boulot supplémentaire que ça représentera) et à la travailler avec encore plus d'entrain. Je veux voyager, je veux rencontrer, je veux parler…


4 juillet : Résultats du bac… Bon. Allez, j'estime que ça ne m'arrive pas si souvent que ça, alors je vais me la péter un bon coup : j'ai eut la mention TRES BIEN, avec un alien (20 en philo ?) et des espoirs comblés (19 en danse, 18 en anglais, 16 en espagnol \o/). Mention qui me vaudra pas moins de 120€ à l'ouverture prochaine d'un compte à la CIC. A z'êtes dég' là, hein ?


5 juillet - 25 juillet : Pas le temps de se poser, je repars à 6h du mat'. Et pas pour aller me dorer au soleil, pour aller travailler \o/. Et animateur dans une colo, c'est du 24h/24 (passées à attendre LE jour de congé par semaine, tant désiré). Parce qu'ils ont beau avoir 4 à 6 ans, ces mômes sont des terreurs. Vas-y que je te hurle pendant les repas, que je te jettes du sable à la figure, que je te fais la tronche à la moindre contrariété, que je t'asperge du dentifrice dans toute la chambre… Quand tu les mets ensemble, ils se donnent des coups; quand tu les sépares, ils se jettent des cailloux. Si t'es pas derrière chacun d'eux au moment des douches, tu les retrouves 15 minutes après, en slip et chaussettes, en train de danser au milieu de la chambre. Tu réclames les "s'il te plaît" et les "merci" à chaque repas, tu répètes les règles toutes les heures et tu passes tes après-midi à essayer de leur faire comprendre le sens des mots "partage des trottinettes". Ca t'affirme que la colo ne leur plaît pas, ça fait sa valise en vue de retourner chez Maman, mais au final ça te réveille en pleine nuit, à cause d'un cauchemar, pour que tu restes près d'eux le temps qu'ils s'endorment…

Et pourtant, malgré les apparences, pardon, malgré CES apparences, c'est vraiment génial. Ces quelques inconvénients, même s'ils nous poussent parfois à bout de nerfs, ne suffisent pas à entacher des moments incroyablement plaisant.
La découverte du bac à sable et de ses bouts de morceaux de coquillages, que les enfants nous ramènent toutes les 30 secondes avec un grand sourire : "Regarde, j'ai [encore] trouvé un coquillage ! - Il est maaaaaaaaagnifique ! Vas le donner à [nom d'un autre animateur au choix], je suis sûr que ça lui fera plaisir."
Les voyages en car, et les découvertes variées du paysage : "Ooooooh, des vaches !… Ooooooh, des vaches !… Ooooooh, des vaches !…Ooooooh, des vaches qui marchent !… Ooooooh, des vaches noires et blanches !… Ooooooh, une vache toute seule !… etc. (ndla : ils me l'ont faites, je n'exagère absolument pas !)
Les répliques à la con qu'on invente pour se débarrasser des questions gênantes, ou calmer les chagrins : "Je veux Maman. - Ok, mais d'abord on finit la colo."
Les grands jeux tous ensemble, les batailles d'eau, les jeux dans le sable de la plage, les câlins impromptus sans raison apparente, les secrets murmurés dans l'oreille ("Et ben tu sais quoi ? Tout à l'heure je te donnerai un bonbon."), les piles de dessins offerts, les siestes dans l'herbe au soleil, les parties de chat au moment de se coucher…

Reste les collègues : une directrice complètement délurée, qui sait stimuler l'imagination des enfants, une équipe volontaire et détendue. Pas de prise de tête, beaucoup de liberté pour nos activités, de la motivation de tous côté, des boutades qui fusent et un grand bol de bonne humeur. Bref, c'était une expérience vraiment enrichissante (dans tous les sens du terme, parce qu'en plus j'ai été bien payé ! 840€ nets... Alors, z'êtes dég', cette fois ?) que je retenterai sans aucun doute.


29 juillet - 10 août : Après quelques jours de repos (ouf !) c'est  Mahâ… pardon, Margot (lol) qui débarque à Paris. Balades improvisées dans la capitale, où l'on découvre qu'une carte de Paris sans les noms de rue, c'est pas super utile, que les gens sont des sans gènes finis qui se baignent dans les fontaines publiques, qu'on n'a pas le droit de sortir une guitare (ou assimilés) aux jardins du Luxembourg, afin d'éviter les concerts sauvages (?), que personne n'est foutu de nous indiquer un Subway, et que Paris plage c'est sympa.
Plus une soirée chez Olivier avec Drago, où on discute Pokemon et Kidtonik en bouffant des crêpes (conseil du jour : il vaut mieux faire fondre le beurre avant de l'ajouter à la pâte \o/) et une aprèm piscine chez le susnommé Drago, avec Arthur et Matthieu, qu'on arrive (presque) à couler.

Cinq jours plus tard, on s'entasse à quatre (moi, Margot, Arthur et Matthieu) dans un 4x4, pour passer une semaine chez mes grands-parents, dans le sud de l'Ardèche. Baignades, balades, batailles de coussins, soirées films, accro branche, visite d'une grotte, bain de minuit, et glandouillage primaire. Le tout sous un soleil resplendissant. Et la question existentielle qui nous démangeait chaque fois que nos ventre criait "famine" : qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? et qui trouva chaque fois une réponse appropriée (mais oui, même en ce qui concerne le riz au coca :p ).
Mes premières vacances en autonomie avec des potes, et une envie furieuse de recommencer dès que possible !


11 août - 26 août : Mes cousines viennent les remplacer, suivies petit à petit de toute une partie de la famille (on a été jusqu'à 16 dans la même baraque, sans se marcher sur les pieds), pour fêter les 20 ans de mon frère. Moments de détente et de franche rigolade, de quoi finir des vacances en beauté et reprendre des forces avant la rentrée.


Épilogue : 2 septembre, la rentrée en prépa. Quelques inquiétudes et beaucoup d'espoir…

Publié par supersaumon

dans Quand la life roxXx du poney

Mardi 27 mai 2008 à 19:04



C'est bien meilleur quand on attend. Voila, c'est pour ça que j'écris toujours mes articles avec au moins une semaine de retard !

Thème du jour : le(s) spectacle(s) de danse, le weekend du 17-18.
Si c'était encore nécessaire, ces deux soirs m'ont confirmé que je ne me sens jamais autant débarrassé de mes soucis que quand je danse devant un public.
Comme chaque fois, je stresse à fond pendant toute la soirée, une tension qui monte, qui monte et atteint son apogée la seconde qui précède le début de la musique. Ca fait partie du plaisir.

Samedi, cependant, ça dure un petit peu plus longtemps : ce soir, devant tout ce monde, je montre la chorégraphie que j'ai composée pour le bac. Ca fait presque un an que j'y pense, que j'y travaille. Les remarques de la prof et des autres danseurs m'ont mis en confiance, mais on ne sais jamais ce qui peut se passer...
Non ! Pas question de la rater, pas aujourd'hui : c'est même plus important pour moi que le jour du bac. Cette choré, son histoire, je la ressens jusqu'au plus profond de mes veines. C'est ce que j'ai si souvent envie de hurler à en perdre la voix, et que je n'ose même pas murmurer. La musique, Exit music de Radiohead, j'en suis tombé amoureux, je me la passe en boucle depuis des mois en me répétant sans cesse : "Il ne faut pas que je lui fasse déshonneur. Mes gestes, mon visage, doivent être aussi poignant. Ils doivent être aussi pénétrant que cette voix, lorsque je l'ai écouté pour la première fois, lorsque j'ai su immédiatement que c'était CA que je voulais exprimer." Un an que j'ai envie de montrer cette partie de moi, je ne peux pas perdre mes moyens maintenant.
Pas ce soir !

Je suis debout, au milieu de la scène. Heureusement que les spots m'aveugle, je ne veux voir personne. Stress.
Et la musique démarre. Une fois de plus, j'enchaîne tous ces gestes, que je me suis répété mentalement jusqu'au dernier moment. Tout s'enchaîne, comme à chaque répétition. Non, mieux encore : je suis à fond dedans, je ne pense plus à rien, je fais tout trois fois plus intensément que je ne me le serais cru capable, je donne le maximum. Jusqu'à m'exploser par terre à chaque fois que je tombe : pas la peine d'amortir, ça ferait moins réel. J'aurais mal toute la soirée mais ça n'a aucune importance.
La seule chose qui compte, c'est de me laisser porter par la musique, monter comme elle en intensité, jusqu'à son summum, puis exploser, d'un seul coup, violemment, frapper chaque geste aussi intensément que l'homme désespéré que j'incarne, comme lui perdre la tête, vivre ses dernières minutes, user ses dernières forces, enfin retomber, lentement, inexorablement...
C'est passé si vite ! Pas un seul pépin. Je retourne en coulisses avec une joie jamais ressentie depuis longtemps.

Ca y est, le stress est tombé. Le reste du spectacle, celui du lendemain, je les ai fait en totale confiance. Si j'ai réussi ça, je réussirai tout le reste. Pas besoin de penser, pas besoin de prévoir : les mouvements se suivent sans interruption, chacun repoussant l'autre d'une assurance tranquille. Il n'y a qu'en danse que j'ai ressenti ça aussi intensément : la certitude que l'on sait tout, que l'on ne va rien rater (ou alors, que ça ne se verra pas ^^).
Cette liberté d'esprit, dégagé de tout réflexion, de tout soucis, c'est ce que j'appelle l'extase à l'état pur. J'ai déjà pu l'approcher de près avec la musique, j'ai cru parfois l'atteindre en me saoulant, mais il n'y a définitivement que comme ça que j'ai pu l'obtenir. Je me suis rappeler l'année dernière : même sensation de finitude, l'accomplissement d'une année de travail (si un loisirs aussi agréable peut être appelé comme ça), comme un parfum que l'on distillerait goutte à goutte durant des décennies, juste pour pouvoir en apprécier l'arôme délicat une seule minute.
J'ai beau essayer, c'est une chose qui ne se décrit pas avec des mots. Ca se sent, ça se ressent, ça se déguste et ça s'évapore, laissant un arrière goût de béatitude qu'on ne peut qu'aspirer à retrouver.

Même se souvenir précisément de ce que ça m'a fait, c'est impossible. Mais j'étais bienheureux, et c'est parce que j'en ai profité au maximum que je n'ai pas eut le temps d'y prêter attention.
Ce souvenir, d'avoir été satisfait chacun de ces soirs, je ne l'échangerais contre rien au monde.
D'autant que c'était la dernière fois que je faisais de la danse avec l'AS. J'en suis triste, ça va vraiment me manquer, mais je ne veux pas de regret : ça a été formidable.




Merci à celui et toutes celles qui ont dansé avec moi, vous étiez géniaux. Merci à ceux qui sont venus me voir et qui m'ont inondé de compliments. Merci à ma prof de m'avoir fait (re)découvrir tout ça.













J'ai mis le temps à le poster, cet article, mais ça a été productif !



Publié par supersaumon

dans Quand la life roxXx du poney

Samedi 5 avril 2008 à 19:21

Comme je tiens (presque) toujours mes promesses, je vais parler de la soirée du 16 février (pas trop tôt !)
C'est le genre de souvenir qui se bonifient avec le temps.
Rectification, c'est le genre de souvenir qui n'a pas besoin de se bonifier.

Arrivée vers 21h30 à la gare de Lardy, j'appelle Mahâ :
 - Je prends le train dans 15min.
 - Cool ! On sera 4 !
...

Une fois à Etampes, je reçois un sms d'Olden : "On vient de se faire interpeler par les flics."
...

Dès que je rentre dans la voiture d'Arthur, le doute s'efface : il conduit bien, mais pas du point de vue de la loi. Un peu de toboggan dans la grande rue et quelques tours de manège autour des ronds-points, puis on fonce vers la maison de Tuthur. Je suis déçu de pas être venu plus tôt : ils ont démonté des portes, bousillé, des ampoules et fait du spiritisme avec des gobelets et des cacahuètes !
"Bon. On fait quoi, maintenant ?" C'est la question sempiternelle qui a rythmé la soirée. Et, mine de rien, on a toujours trouvé la réponse : depuis les expériences chimiques sur des marshmallows jusqu'au télé-achat, en passant par une discothèque de sonneries de portable, une leçon de piano, des duels acharnés sur Singstar et Guitar Hero, une bataille de polochons et un tas d'émission bizarre avec des mangas et des Allemandes.
Et surtout, événement de la soirée, la découverte d'un chef d'oeuvre de l'Orient : San Ku Kaï. Une fresque magnifique sur la lutte des gentils contre les méchants, avec des combats trépidants, des noix qui brillent, dans le noir, des bateaux qui volent, des Stressos qui font BOUM, des gens qui nagent dans l'espace, de la poudre verte qui rend gentil et plein de bons sentiments. Je vous le conseille sincèrement, vous serez tout de suite séduits par le jeu d'acteur stupéfiant.
6h du mat', il est peut-être temps de se coucher ? Après quelques hésitations ("on n'a qu'à dormir à tour de rôle dans la chambre d'Arthur !") on se fout à 4 sur deux matelas miteux, dans une pièce pas encore chauffée, avec deux coussins et demi, et la couverture du chien. Un vrai bonheur.
Le lendemain : réveil difficile, petit déj' goût pistache, survie au voyage de retour en bagnole, adieux déchirants, solitude et des souvenirs pleins la tête.

Bah on dirait peut-être pas, comme ça, mais je me suis vraiment éclaté ! Je n'ai pas passé une minute sans pleurer de rire.
C'était clairement la meilleure soirée de ces derniers mois !



Pour


le


plaisir


des


yeux

Publié par supersaumon

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