Mais que voulez-vous ? J'étais naïf et ignorant, pauvre de moi. J'ai commencé à m'en servir et ce n'est que petit à petit que la vérité s'est révélée à mes yeux. Bien trop tard, malheureusement, car parmi tous les défauts de Works, le pire est probablement le fait qu'il est incapable d'enregistrer un fichier en .doc de façon potable.
Au delà du fait que la taille dudit fichier se retrouve mystérieusement multipliée par pi², la moindre pitite image qu'il pourrait contenir fait buguer l'ensemble et m'oblige à dégainer le gestionnaire des tâches. Ainsi, il m'était impossible de passer à un autre logiciel sans perdre le travail accompli à la sueur de mes doigts.
Bref, tout cela pour dire qu'en un an, j'ai eut l'occasion de bien fropiter des absurdités du correcteur orthographique de mon grand ami sus-cité. À tel point que je me suis mis à les recueillir précieusement, en vue de ce post.
On a d'abord des corrections bien chiantes qui n'ont rien à faire là, comme cette manie de refuser tous les mots composés avec un tiret. Ou encore de me changer mon quelqu' en quelque avant même que je n'ai eut le temps de dire "ouf" et d'écrire un. Sans parler de mes c'est ce qui deviennent c'Est-ce dès que j'ai le dos tourné.
Ensuite, viennent les fautes effectivement commises et facilement repérables, mais qui ne sont pas (mais alors pas du tout) corrigées de façon cohérente. de'un devient de jure (wouhou ! C'est sûrement ce que je voulais dire !), échantillo, se change en échant, désensibl= en désenfler...
Parfois même, elles sont remplacées par des mots qui n'existent pas, immédiatement ressouligné par celui-là même qui les a écrits : ascention donne l'assen, interprêter finit en interprè, oxaloacétate (qui est dans le dico) se voit remplacé par oxalid (qui lui ne l'est pas). Il suffirait de changer une lettre, et Môssieur m'en rajoute/enlève/remplace 5 ou 6. Ca c'est de l'efficacité !
Enfin, mais c'est inévitable dans un cours de bio, il y a tous les mots qu'il ne connait pas. Là, évidemment, on ne peut pas lui repprocher de foutre ses petites vagues rouges dans tous les coins. Mais pourquoi s'obstine-t-il donc à les remplacer par des mots qui n'ont pratiquement rien en commun ? Voyez donc, j'ai mis en gras la portion semblable des mots initialement écrits et de leur "correction" :
s'interchanger => s'interfaça
photolithotrophes => photoglyptographies
bactériorhodopsine => bactériochlorophylle
transversion => transrétinoïque
microconvules => microcontrôleurs
méthylguanosine => méthanisation
tropomyosine => tropologie
zooxanthelles => zoroastriennes
Aaaaah, c'est comme ça que ça fonctionne ! On garde les 4 premières lettres et on prend un mot au pif qui commence pareil \o/
Par contre, quand il ne s'agit que de rajouter un accent à Etude, ya plus personne.
Cela dit, ne soulever que les mauvais côtés serait injuste. Je me dois de reconnaitre que le correcteur orthographique de Works, parmi toutes ces incohérences, m'a permis de découvrir un mot qui m'emplie de fierté.
Un beau jour, il remplaça robinchalot@ par robinocratie. Poussé par une curiosité que chacun pourra comprendre, je cherchai ce mot sur Veosearch et découvrit qu'effectivement, il désigne bien de la domination des Robins ! C'est-à-dire... en fait... il faut entendre par là les "gens de robe". Mais bon, quand même !
Je veux influencer personne mais, à mon avis, en ces temps de crise et d'insécurité croissante, la seule solution réaliste, c'est la robinocratie...